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Fatima

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Alors que de nombreux dévots de Fatima connaissent les aspects les plus marquants du message de la Sainte Vierge et les divers événements entourant les apparitions, certains détails ou nuances sont encore négligés par beaucoup. Nous offrons ici plusieurs points d’étude et de réflexion dans l’espoir qu’ils aideront à mieux apprécier le sens du message de Fatima :

1. La septième apparition

Notre Dame est apparue six fois à Fatima, de mai 1917 à octobre 1917. Cependant, lors de la première apparition, Notre Dame a mentionné qu’elle reviendrait une septième fois à Cova da Iria, le site de l’apparition. Notre Dame a dit :

« Je suis venue vous demander de venir ici pendant six mois de suite, le 13, à cette même heure. Je vous dirai après qui Je suis et ce que Je veux. Puis Je reviendrai encore ici une septième fois ».

Bien que les spécialistes de Fatima diffèrent sur l’interprétation à donner à ce message, rien n’empêche un catholique fidèle d’espérer et d’être certain que cette promesse sera accomplie dans un avenir proche. C’est un événement glorieux et singulier qu’un catholique fidèle peut attendre avec impatience, en particulier dans ces temps confus et chaotiques. Sans doute, la septième apparition inaugurera-t-elle le temps de paix qu’a décrit saint Louis Grignion de Montfort comme le Règne de Marie, et que Notre-Dame a prophétisé comme étant le triomphe de son Cœur Immaculé.

2. Le Rosaire et le Purgatoire                           

A cette l’occasion, Notre Dame a révélé aux trois enfants que Francisco devait dire plusieurs Rosaires avant qu’il ne parvienne au Ciel, et qu’une certaine Amélia sera au Purgatoire jusqu’à la fin du monde.

Ici, Notre Dame réitère la pratique salutaire de prier le très saint Rosaire comme un moyen de sauver notre âme ; et elle l’offre comme une garantie pour le passage de Francisco au Ciel – sans aucun doute un précieux conseil de la Reine des Cieux et de la Terre.

Elle souligne également la réalité de l’existence du Purgatoire et cite l’exemple frappant d’une âme médiocre, déjà sauvée, qui devra néanmoins supporter les feux de la purification jusqu’à la fin du monde. Selon les recherches du Père Sebastião Martins dos Reis, Amelia est décédée dans le déshonneur en matière de chasteté. Aussi étonnant que ce fait rapporté au Père Thomas McGlynn, O.P., Sœur Lucia a rappelé lors de son entretien qu’encore plus malheureuses sont les âmes qui doivent subir les feux de l’enfer pour toujours à cause d’un seul péché mortel!

3. La différence entre les apparitions de l’Ange et celles de la Sainte Vierge

Il a une différence entre l’expérience physique, émotionnelle et psychologique des enfants avec l’Ange du Portugal et avec Notre Dame. Dans ses mémoires, Sœur Lucia a écrit:

« Je ne sais pas pourquoi, mais le fait est que les apparitions de Notre Dame ont eu un effet très différent sur nous. Il y avait la même joie intime, la même paix et le bonheur. Mais au lieu de la fatigue physique, nous avons senti une certaine vivacité expansive, un sentiment de joie au lieu de cette anéantissement dans la Présence Divine, un certain enthousiasme communicatif au lieu de cette difficulté à parler … »

Il y a un contraste éclatant entre l’Ange et Notre Dame dû à leur nature différente. L’Ange est un esprit pur tandis que Notre Dame possède chair et l’esprit, corps et âme. La nature supérieure de l’Ange a consommé beaucoup d’énergie des enfants, les ayant laissés dans un état d’anéantissement.

Puisque les enfants sont de la même nature que Notre Dame, on peut supposer que cela pourrait expliquer pourquoi ils se sentaient plus à l’aise avec elle. La nature humaine qu’ils partageaient avec Notre Dame était en consonance agréable et vivante avec elle. On pouvait sentir l’assurance et la confiance de Lucia lorsqu’elle observait que, en effet, Notre Dame était dans le Ciel en corps et en âme – un dogme de la Foi.

4. L’importance de la prière, de la pénitence, des sacrifices et de la mortification pour la conversion des pécheurs

Bien qu’il soit vrai que la phrase ci-dessus est le thème constant et récurrent du message de Notre Dame à Fatima, il incombe aux catholiques de comprendre comment et pourquoi il en est ainsi ; et surtout pour les esprits modernes où la notion de mortification et de pénitence est atténuée ou simplement regardée comme archaïque ou médiévale.

La gravité de la crise morale dans le monde actuel nécessite des prières, des pénitences et des sacrifices constants, ce qui a incité les trois enfants, en particulier les petits Francisco et Jacinta, à les pratiquer à un degré extrême et héroïque. Au plus fort de leur innocence, les deux jeunes enfants en ont compris la nécessité et se sont offerts admirablement comme des victimes expiatoires. Mais l’appel de Notre Dame aux enfants pour la prière et la pénitence s’adresse également au reste de l’humanité.

Selon le père Frederick William Faber, D.D., dans son livre Croître en sainteté, nous, pauvres mortels, avons beaucoup à gagner par la pratique de la mortification parce qu’elle domestique le corps et nous permet, avec la grâce, de contrôler les passions désordonnées et notre volonté. Cela augmente la portée de notre vision spirituelle et rend notre conscience plus sensible pour discerner les subtilités qui séparent les péchés véniels et mortels, mais aussi ce qui est défectueux de ce qui est imparfait.

Dans le monde de Dieu, la souffrance devient facilement une puissance pour le bien. Car, n’est-il pas vrai que Notre-Seigneur a racheté l’humanité par son sacrifice sanglant et ses souffrances immenses au Calvaire?

Une vie de mortification nous incite à persévérer dans la prière, nous donne la force pour résister aux tentations, et libère notre cœur des vanités et des attachements mondains.

5. Les persécutions subies par les enfants en provenance de leur famille, de leurs amis, des personnes et des médias, en raison des apparitions

Lucia, en particulier, a été très affligée par l’incrédulité de sa mère et de ses parents, ainsi que par leur manque d`affection à son égard. Ses souffrances étaient beaucoup plus intenses à cause de son jeune âge.

Francisco et Jacinta s’en sont mieux sortis car leurs parents n’ont jamais eu d’attitude hostile à l’égard des apparitions. Pourtant, ils n’ont pas été épargnés par les plaisanteries et bavardages des voisins ni par les rires et ricanements des passants sur la route.

Les médias sceptiques et laïques de leur époque n’étaient pas indulgents non plus, et les soumettaient au ridicule et au sarcasme. À l’échelle nationale, les journaux ont organisé une campagne acharnée de haine et de dénigrement pour discréditer les apparitions.

Néanmoins, malgré tous ces mauvais traitements et affrontements au vitriol, les enfants ont supportés cette hostilité avec une patience et une charité admirables, toujours conscients de la demande de la Sainte Vierge d’offrir des sacrifices pour les pauvres pécheurs. C’est un exemple édifiant qu’on devrait imiter lors des désagréments que nous rencontrons tous les jours. Cela doit nous rappeler la petite voie de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus.

6. Modifications à la dévotion des cinq premiers samedis du mois pour en faciliter la pratique

La demande originelle de Notre Dame était de pratiquer la confession et de recevoir la Communion cinq premiers samedis consécutifs, de dire cinq dizaines du Rosaire, et de méditer pendant 15 minutes sur les mystères du Rosaire en réparation au Cœur Immaculé de Marie pour les péchés commis par les hommes.

Cependant, au cours des visions privées et des apparitions suivantes, Sœur Lucia a présenté à Notre Seigneur les difficultés rencontrées par les dévots dans l’accomplissement de certaines de ces conditions. Avec une tendre condescendance et sollicitude, Notre Seigneur a daigné alléger les règles pour rendre cette dévotion plus facile à observer:

  1. On peut faire la confession dans un jour autre que le premier samedi tant que l’on reçoit Notre Seigneur dignement avec l’intention de faire réparation au Cœur Immaculé de Marie.
  2. Si on oublie de faire l’intention, on peut la faire à la prochaine confession, en profitant de la première occasion pour aller se confesser.
  3. Sœur Lucia a également précisé qu’il n’est pas nécessaire de méditer sur TOUS les mystères du Rosaire à chaque premier samedi. Un ou plusieurs mystères sont suffisants

 Avec une si grande latitude accordée par Notre Seigneur Lui-même, les fidèles n’ont aucune raison d’hésiter ou de retarder cette pratique pieuse dans l’esprit de réparation que demande avec urgence le Cœur Immaculé de Marie.

7. Raisons pour pratiquer la dévotion les cinq premiers samedis

Cela pourra sembler académique pour certains, mais il est bon de récapituler ici ces raisons parce qu’elles peuvent être oubliées. Les dévotions ont des intentions qui leur sont attachées, et le fait de les connaître ajoute du mérite et du poids à leur pratique.

Les cinq premiers samedis correspondent aux cinq formes d’offenses et de blasphèmes commis contre le Cœur Immaculé de Marie :

  1. Blasphèmes contre l’Immaculée Conception
  2. Blasphèmes contre sa virginité
  3. Blasphèmes contre sa maternité divine et le refus de l’accepter comme Mère de tous les hommes
  4. Introduction, dans le cœur des enfants, de l’indifférence, du mépris et même de la haine envers cette Mère Immaculée
  5. Insultes directes contre ses images sacrée

8. La négation d’un miracle majeur

Sœur Lucia a révélé plus tard dans sa vie que le miracle du soleil aurait pu être plus grand si les trois enfants n’avaient pas été enlevés par Arthur Oliveira Santos, le cruel et sournois maire de Vila Nova de Ourém.

Elle donna ce détail remarquable,  qu’elle n’avait pas mentionné dans son rapport de 1941, lors de son interrogatoire par le Père Manuel Marques Ferreira le 21 août 1917, deux jours après l’apparition.

Voilà l’exemple d’une transgression commise contre les vœux de Notre-Dame et qui est restée impunie. Bien que ce ne soit pas la faute des enfants, il est regrettable de constater que la foule qui se trouvait à Fatima dans l’après-midi du 13 octobre 1917 a été privée d’un miracle bien supérieur à cause de la tromperie et de la malice des autorités civiles.

9. Lumière inconnue ou Aurore Boréale ?

Sœur Lucia a considéré la lumière extraordinaire qui a illuminé les cieux d’Europe dans la nuit du 25 au 26 janvier 1938 de 8h45 du soir à 1h15 du matin comme « le grand signe » – la lumière inconnue qu’avait prédite Notre Dame et qui signifiait que la guerre était proche.

Les astronomes et les sceptiques la décrivent comme une simple aurore boréale, bien que son caractère ait été remarquablement sans précédent.

Il est intéressant de noter que le livre The Secrets of Fatima explique :

« Cette aurore est apparue jusqu’en  Galice du sud, en Espagne, où sœur Lucia était alors cloîtrée ; et elle, la seule survivante des trois bergers de Fatima, l’a reconnue immédiatement comme étant le signe. Visible même par Pie XI à Rome, l’aurore sans précédent a été accompagnée d’un «crépitement», probablement attribuable aux rejets d’énergie atmosphérique. En effet, dans de nombreuses régions de l’Europe, la panique a éclatée, la population ayant conclu que le monde était en feu et que la fin était venue ».

Quant au New York Times du 26 janvier 1938, il signale :

« Londres, le 25 janvier 1938. Ce soir, une aurore boréale rarement vue en Europe du Sud ou de l’Ouest a répandu la peur dans certaines parties du Portugal et de basse Autriche, alors que des milliers de Britanniques ont couru dans les rues avec émerveillement. La lueur de couleur rouillée a conduit beaucoup à penser que la moitié de la ville était en feu. Le service des pompiers de Windsor a été appelé parce qu’on pensait que le château était en feu. La lumière ont été vue clairement en Italie, en Espagne, et même à Gibraltar. La lueur qui baignait les cimes des montagnes autrichiennes et suisses créait une vue magnifique, mais les pompiers se sont rendu compte qu’ils chassaient des feux inexistants. Les villageois portugais ont fui avec effroi leurs maisons, craignant la fin du monde ».

10. Les derniers mots de Jacinta

De nature tempérée et forgée par une pénitence et un sacrifice extraordinaires, Jacinta s’est révélée, dès l’âge de 10 ans, précoce et prophétique dans sa vision des choses. Elle avait eu beaucoup d’apparitions privées et d’innombrables révélations.

 

Si grandes étaient son illumination surnaturelle et sa sagesse que Mère Godinho, la directrice de l’orphelinat de Lisbonne où Jacinta séjourna avant sa mort à l’hôpital, ne pouvait que demander avec émerveillement: «Qui t’a enseigné toutes ces choses?» Les déclarations suivantes de Jacinta témoignent de sa profondeur d’âme face à la décadence morale du monde:

  • Les péchés qui envoient la plupart des âmes en enfer sont les péchés de la chair.
  • Être pur de corps, c’est garder la chasteté. Être pur dans l’âme, c’est ne pas commettre de péchés, ne pas regarder ce que l’on ne doit pas voir, ne pas voler, ne jamais mentir, et toujours dire la vérité pour difficile qu’elle puisse être.
  • Des modes qui vont gravement offenser notre Seigneur vont se développer. Les gens qui servent Dieu ne devraient pas suivre les modes. L’Église n’a pas de mode. Notre Seigneur est toujours le même.
  • Les médecins n’ont pas la lumière pour guérir les malades parce qu’ils n’ont pas l’amour de Dieu.
  • Les prêtres ne devraient s’occuper que des affaires de l’Église. Les prêtres devraient être purs, très purs. La désobéissance des prêtres et des religieux à leurs supérieurs et au Saint-Père offense grandement notre Seigneur.
  • Pour être une femme religieuse, il faut être d’âme et de corps très purs.
  • De nombreux mariages ne sont pas bons. Ils ne plaisent pas à notre Seigneur, et ils ne sont pas de Dieu.
  • La confession est un sacrement de miséricorde. Par conséquent, il faut aller au confessionnal avec confiance et joie.
  • Ma marraine, priez beaucoup pour ceux qui gouvernent ! Malheur à ceux qui persécutent la religion de Notre-Seigneur. Si le gouvernement laissait l’Église en paix et laissait la sainte Foi en liberté, il serait béni par Dieu.
  • Les guerres ne sont que des punitions pour les péchés du monde.
  • Notre Dame ne peut plus retenir le bras de son Fils bien-aimé. Il faut faire pénitence. Si les gens changent leur comportement, notre Seigneur épargnera encore le monde ; mais s’ils ne le font pas, le châtiment viendra.

 

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Regardez-la au Fond Des Yeux

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Regardez-la au fond des yeux, et laissez-la regarder dans les vôtres! *

Regardez bien ces yeux maternels. Ils vous connaissent ! Ils comprennent vos souffrances encore plus que vous-même. Ils sont pleins de compassion, d’amour et d’espoir. Ouvrez votre âme à ce regard. Il offre un remède pour tout défaut, apporte de l’aide pour chaque problème, de l’espoir pour chaque affliction.

Qui est cette mère? C’est Marie, la Mère de Dieu et la nôtre, si joliment représentée par cette miraculeuse statue de Notre Dame de Fatima.

Regardez-la droit dans les yeux. Et laissez-la vous regarder dans les vôtres ! Elle va toucher votre cœur. Et parler à votre âme !

À La Nouvelle-Orléans, cette statue a pleuré 14 fois! Pourquoi tant des larmes et aucun sourire ? Pourquoi le chagrin, et pas la joie?

Trouvez la réponse à ces questions saisissantes dans cet émouvant article du Prof. Plinio Corrêa de Oliveira.

Des larmes, avis miraculeux

Le 21 juillet 1972, le journal Folha de São Paulo a publié une photo de La Nouvelle-Orléans montrant une statue de Notre-Dame de Fatima qui versait des larmes. Le rapport a suscité un vif intérêt dans le public brésilien et je pense que de nombreux lecteurs aimeront avoir plus d’informations sur le sujet.

La meilleure source d’information sur la question se trouve dans un article intitulé « The Tears of Our Lady Wet My Finger » (Les larmes de Notre Dame ont mouillé mon doigt) par le Père Elmo Romagosa. Il a été publié le 20 juillet dans le Clarion Herald, un hebdomadaire de La Nouvelle-Orléans distribué dans onze « paroisses » ou comtés de la Louisiane.

Le contexte de cet événement est universellement connu. En 1917, Lucia, Jacinta et Francisco eurent des visions de Notre-Dame à Fatima. L’authenticité de ces visions a été confirmée par le miracle du soleil, confirmé par toute une foule en même temps que la Vierge parlait aux trois enfants.

En termes généraux, Notre-Dame a chargé les petits bergers de dire au monde qu’elle était profondément contrariée par l’impiété et la corruption des hommes. Elle a averti que si les hommes ne modifiaient pas leur comportement, un châtiment terrible viendrait qui anéantirait de nombreuses nations. La Russie répandrait ses erreurs dans le monde entier. Le Saint-Père aurait beaucoup à souffrir.

Le châtiment ne pourrait être évité que si les hommes se convertissaient, si la Russie et le monde étaient consacrés au Cœur Immaculé de Marie, et si les gens faisaient la communion réparatrice le premier samedi pendant cinq mois consécutifs.

* * *

Compte tenu de tout cela, la question qui vient naturellement à l’esprit est de savoir si les demandes de Notre-Dame ont été exaucées.

Pie XII a fait en 1942, une consécration du monde au Cœur Immaculé de Marie. Sœur Lucia a affirmé que l’acte avait oublié quelques-unes des caractéristiques indiquées par Notre-Dame. Je ne vais pas analyser ici ce sujet complexe. Je ne fais que mentionner, en passant, qu’on peut se demander si la première demande de Notre Dame -la consécration de la Russie- a été exaucée ou non.

En ce qui concerne la seconde demande de la Sainte Vierge -que les hommes changent leur comportement- elle a été négligée au point qu’il n’est pas besoin de plus de commentaires.

La Saint Vierge ayant établi que l’obéissance à ses demandes était une condition pour éviter les fléaux apocalyptiques qu’elle avait annoncés, c’est dans la logique des choses que la colère vengeresse et purifiante de Dieu tombe sur l’humanité avant que celle-ci ne se soit convertie et que le Royaume de Marie soit établi.

* * *

Des trois enfants de Fatima, seule Lucia a survécu au-delà de son enfance, rentrant au couvent des carmélites à Coimbra. Sous sa supervision, un artiste a sculpté deux statues qui reproduisent le plus près possible l’expression du visage de la Très Sainte Vierge tel qu’il était à Fatima. Ces deux statues, appelées « pèlerines », ont été montrées partout dans le monde par des prêtres et des laïcs. L’une se trouvait à La Nouvelle Orléans, où elle a versé des larmes.

Le Père Romagosa, auteur du dit rapport, a été informé des larmes de la statue par le Père Joseph Bréault, M. P., gardien de la statue. Cependant, il avait des réticences à admettre ce miracle et il a donc demandé au Père Bréault de l’appeler si elle pleurait à nouveau.

Le 17 juillet, le Père Bréault a noté de l’humidité dans les yeux de la statue de la Vierge Pèlerine et a immédiatement appelé le Père Romagosa, qui est venu près de la statue à 21:30 avec des photographes et des journalistes. En fait, ils ont tous remarqué l’humidité dans les yeux de la statue, qui fut aussitôt photographiée. Le Père Romagosa a ensuite porté son doigt sur la surface humide et a recueilli une goutte, qui a également été photographiée. Selon le Père Bréault, c’était le treizième larmoiement dont il avait été le témoin.

À 6:15 le matin suivant, Quand le Père Bréault a appelé le Père Romagosa, la statue pleurait depuis 4 heures. « Je voyais beaucoup de liquide dans les yeux de la statue, et une grosse goutte suspendue au bout de son nez » a dit le Père Romagosa.

Cette goutte, si gracieusement suspendue, apparait dans la célèbre photo publiée par la presse. Le Père Romagosa a ajouté avoir vu « une larme se former au fur et à mesure qu’elle se déplaçait lentement vers la paupière inférieure ».

Cependant, il a voulu dissiper tout doute. Comme il remarquait que la statue avait une couronne fixée sur la tête par une petite tige métallique, il pensa : « Serait-il possible que de l’eau ait été versée dans le trou où la couronne est fixée sur la statue, et coule ensuite dans les yeux ? »

Après que les larmes avaient cessé, le père Romagosa ôta donc la couronne de la tête de la statue : la tige de connexion métallique était entièrement sèche. Puis il inséra dans le trou où avait été la tige un fil enroulé d’un papier spécial de façon à absorber tout liquide qui aurait pu s’y trouver. Le papier resta tout à fait sec.

Toujours non satisfait, il versa de l’eau dans le trou. Les yeux restèrent pourtant absolument secs. Le Père Romagosa tourna alors la statue à l’envers. L’eau qu’il avait versée dans le trou s’écoula normalement. Il fut convaincu que l’eau ne pouvait pas du tout couler du trou vers les yeux de la statue. Car il n’y avait tout simplement pas d’autre trou.

Le Père Romagosa se mit à genoux. Finalement, il croyait.

* * *

La Vierge de Fatima pleure sur le monde contemporain comme Notre Seigneur avait pleuré sur Jérusalem. Ce sont des larmes de la plus tendre affection, des larmes de douleur profonde, en prévision du châtiment qui viendra.

Il viendra pour les hommes du XXIe siècle s’ils ne renoncent pas à l’impiété et à la corruption. S’ils ne se battent pas en particulier contre l’auto-démolition de l’Église, la fumée maudite de Satan qui, selon les paroles de Paul VI lui-même, est entrée dans l’enceinte sacrée.

Cher lecteur, il est encore temps, donc, d’arrêter la punition !

 

* Statue de la Vierge pèlerine internationale de Fatima, photographiée à La Nouvelle Orléans, Louisiane, en 1972, miraculeusement en train de pleurer de véritables larmes humaines.

 

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An Urgent Appeal to Resist the Betrayal and Ruin of the West, Flower of Christian Civilization

An Urgent Appeal to Resist the Betrayal and Ruin of the West, Flower of Christian Civilization

The triple crisis of COVID-19, civil unrest, and economic disaster is now shaking the West’s spiritual and material foundations and the world. This is no ordinary crisis since it questions our time-worn certainties, changes our daily lives, and restricts Church freedom. In the face of this crisis, many are stunned and wonder what went wrong. Where is the West headed? Is it possible to avoid the approaching chaos?

Amidst the West’s great peril, as lay Catholics who have long defended Christian civilization against the errors of communism and socialism, the Canadian Society for the Defence of Christian Civilization and its autonomous sister organizations on five continents throughout the world, offer you their analysis of the danger and their message of hopeful restoration.

 

  1. The Current Situation

The current crisis manifests itself in multiple ways. However, all of them present a unity of purpose that aims to destroy Western Christian civilization’s remaining structures. We might divide them into three major categories.

  1. A Health Crisis That Impacts all Aspects of Life

The world is dealing with a viral epidemic whose origin and spread point suspiciously to China. This virus has affected, above all, the Christian nations of Europe and the Americas, in both its serious health risks and the profound economic, social, and psychological impact of the draconian health and lockdown measures.

The so-called new normal is also affecting the lives of hundreds of millions by restricting freedom of movement, interrupting work and education, banning or limiting gatherings and cultural events, and, finally, restricting access to Sunday Mass and the Sacraments.

People are told to get used to a world of sadness, isolation, and sub consumerism controlled by technocrats, not unlike the dystopian nightmare in George Orwell’s 1984 novel.

  1. The Pandemic Exposed Structural Weaknesses in our Globalized World

With massive political, social, cultural, and psychological consequences, a serious economic crisis knocks at the door. World-class analysts predict it will be much worse than the Great Depression that started in 1929.

The pandemic revealed the West’s monumental economic dependence—the rotten fruit of the reckless offshoring of its manufacturing base, above all, to China.

The result is a great political weakness in the West. It finds itself much degraded in a “multipolar” world in which Communist China is taking on the role of a dragon. Many authors denounce the gradual and inevitable decline of the West’s political, military, and diplomatic power on the international stage. The world, as we knew it, seems to be ending.

  1. Unrest Further Weakens the West

The West is weakened by focal points of unrest that have arisen simultaneously worldwide as if triggered by a common direction. These points include:

  1. a) An imported evil is uncontrolled immigration, which favours the formation of foreign enclaves within nations. Many newcomers (especially Muslim migrants) refuse integration and assimilation, which creates a de facto internal separatism. This turns the West into a multi-ethnic, multi-religious and multi-cultural “open space” without a common identity or purpose.
  2. b) Another focal point is the rise of identity politics and leftist ideologies that seek to wipe away all remnants and structures of the Christian past—these social “deconstructionist” ideals target capitalist bourgeois society. Many leftists have taken advantage of racial and cultural differences to promote class struggle through street violence and urban destruction. The rioting promoted by the Black Lives Matter movement in the United States is a typical example.

A consequence of the unrest is that it leads to a radicalism that, with help from the media, frightens and paralyzes the silent majority. In countries where the majority reacts, the consequent ideological polarization leads to a paralysis of the democratic institutions, and many voices even mention the risk of civil war.

 

  1. Western Man in the Face of This Picture

The West is unprepared to face this triple crisis. Its foundations are eroded by the terrible structural weakness of a massive cultural revolution as seen, for example, with the crisis in the family, the culture of death represented by procured abortion, and an aggressive LGBT ideology imposing itself on all society, even innocent children.

Above all, the West is weakened by a spiritual crisis. Untold numbers abandon the Faith and live without God or His Law, no longer seeking God’s grace and sacramental life. Our moral decadence has weakened us, and we have forgotten our Christian roots.

Deprived of spiritual and social support, many people’s reaction to our triple crisis is disbelief and shock. Many psychologists call it a “collective trauma.” Powerful, solid, technologically perfect, and self-assured, our world was shaken to its foundations by a novel coronavirus.

In a few months, together with the Western economy, many certainties collapsed. These certainties had fuelled the optimism of the masses in indefinite progress. Today, the crisis has eroded confidence in the media, science, political authorities, and even religious leaders.

Optimism, the characteristic feature of our time, is disappearing. The optimism that two world wars could not shake is fading, leading to growing anxiety for the future.

Within this apprehensive context, many begin to question the West’s premises. They ask: What went wrong? Is there a solution? Is there a light that can guide us during this storm, comforting us and restoring confidence in the future?

These questions carry the seed of remorse and a distant longing for the abandoned path of virtue.

 

III. An Immense Spiritual Orphanhood

Amidst the crisis, we would do well to repair to the wellspring of Christian culture to rediscover the spiritual values that made us. From this spiritual source come the Christian order, institutions, and graces that will lead us out of the present triple crisis. Only such a return of prodigals to the Father’s house can regenerate society on the scale and scope that is needed.

However, our inability to deal with the triple crisis stems from the fact that a parallel crisis within the Church undermines our certainties, principles, and values. This spiritual crisis is far more destructive since it deprives us of the means that help us find solutions.

In this supreme hour of Christianity, the faithful would naturally lift their gaze to the Chair of Peter, the Supreme Authority of the Catholic Church, seeking a word of comfort and guidance. Instead of being the West’s bulwark, however, the Holy See seems indifferent to its fate. At times it even seems to favour those attacking the West with unparalleled intensity. The West’s immense spiritual orphanhood is the current situation’s most terrible aspect.

Consider these recent facts (among many that could be listed) that undermine the foundations of the Faith:

  1. While the Catechism of the Catholic Church reiterated that homosexual acts “are contrary to natural law” and “in no case can they be approved” (no. 2357), and a later 2003 Vatican declaration condemns “the legal recognition of homosexual unions,” a recently released statement by Pope Francis affirms that “homosexual people are entitled to have a family. . . . We have to pass a law on civil unions, so they will be covered legally.”
  2. Intent on building a multipolar “new world,” Pope Francis launched Fratelli Tutti, an encyclical which, from a religious point of view, puts the Catholic Church and Sacred Scripture on par with other religions and their foundational books. In the name of a universal naturalist fraternity and its corresponding “social friendship,” Fratelli Tutti provides the doctrinal and psychological bases for an “open world” without principles or borders, with no defined religion, where resources are available to all, equally, and in which conflicts are to be resolved through “dialogue.”
  3. The encyclical favours the West’s uncontrolled invasion by migrants (in the case of Europe, this means mostly Muslims). It calls for the submission of countries to international organizations like the United Nations, which would solve global problems, especially those related to climate and the environment.
  4. Furthermore, and contradicting Church social doctrine, Fratelli Tutti restricts private property and the free market economy so extensively that, in practice, it denies the moral legitimacy of these two foundations of the Western economy. Other points in the encyclical concern. Pope Francis has repeated them throughout his pontificate and is probably about to reiterate in the Global Compact on Education and Economy of Francesco events. For example, “sustainable degrowth,” carbon-free energy savings (that is, pauperism as a standard for consumption), and the communal ownership and management practiced by leftist popular movements.
  5. To this must be added the indigenous horizons proposed in the encyclical Laudato Si’ and the Apostolic Exhortation Querida Amazonia, which present the tribal way of life as a model of sustainable living and community. Here we might mention Pachamama. Both tragically confirm Prof. Plinio Corrêa de Oliveira’s predictions of pauperism and tribalist tendencies in the Church, made in the third part of his 1976 book Revolution and Counter-Revolution, and in his 1977 work Indian Tribalism: The Communist-Missionary Ideal for Brazil in the Twenty-First Century.
  6. The Hierarchy’s passivity during the health crisis was evident when many religious authorities went beyond political ones, prohibited the celebration of Masses, and imposed Communion in the hand. For the first time in history, the Catholic clergy celebrated Easter without the faithful. Many among the latter are not returning to Church, aggravating a growing apostasy.

 

  1. Is There a Right to Resist a Pope Who Abandons the Christian West?

The Catholic Church is universal—its name says it. Its mission is to baptize all nations, teaching them to observe what Christ commanded (See Matt. 28:19–20). In that sense, it does not identify with this or that geographical area, ethnicity, or culture. However, during these two thousand years, Western Christian civilization has been the most visible and enduring fruit of the Church’s apostolate. Its holiness, evangelizing spirit, philosophical and theological depth, hospitals, universities, works of charity, economic vigour, and flourishing effects in the arts and sciences led Pope Leo XIII to write: “There was a time when the philosophy of the Gospel governed the states” (encyclical Immortale Dei, no. 28).

Until Pope Francis, the Sovereign Pontiffs recognized Western Christian civilization as the Church’s firstborn daughter and sought to defend it. What an unnatural Mother the Church would be if, in a situation in which this eldest child is in the danger of dying, She would turn Her back or, worse still, help Her enemies attack this firstborn until she perished! The Church would be acting like a false shepherd who turns the flock over to the voracious wolves wanting to devour it. However, this is the attitude shown by many of our highest ecclesiastical authorities.

In the face of this apocalyptic scenario, a piercing question wells up in the souls of innumerable Catholics: Is it lawful to react and proudly defend Christian civilization, its religious and temporal traditions, even when this implies opposing certain guidelines issued by these high authorities? Is it lawful to resist, to the fullest extent permitted by Canon Law, the policies pursued by Pope Francis that threaten the West’s integrity, security, and cultural identities?

We are not afraid to assume this state of resistance because its moral licitness was implicitly acknowledged by the silence of Pope Paul VI and numerous other ecclesiastical authorities to the TFP statement on the Vatican’s policy of détente with communist regimes. The 1974 document, written by Prof. Plinio Corrêa de Oliveira, was signed and published by all TFPs then existing. In it, we read:

In this filial act, we say to the Pastor of Pastors: Our soul is yours, our life is yours. Order us to do whatever you wish. Only do not order us to do nothing in the face of the assailing Red wolf. To this, our conscience is opposed.

Yes, Holy Father, Saint Peter teaches us that it is necessary “to obey God rather than men” (Acts 5:29). You are assisted by the Holy Ghost and supported—under the conditions defined by Vatican I—by the privilege of infallibility. But this does not mean that in certain matters or circumstances the weakness to which all men are subject cannot influence and even determine your conduct. One of these fields where your action is subject to error—perhaps par excellence—is diplomacy. And this is precisely where your policy of détente with the communist governments is situated.

What, then, should we do? The limits of this declaration do not permit us to list all the Church Fathers, Doctors, moralists, and canonists—many of them raised to the honor of the altar—who have affirmed the legitimacy of resistance. This genre of resistance is not separation, it is not revolt, it is not acrimony, it is not irreverence. On the contrary, it is fidelity, it is union, it is love, it is submission.

 

  1. Resistance

To resist means that we will encourage Catholics to reaffirm their love for Western Christian civilization and their willingness to defend its remnants and culture. Furthermore, we will promote their restoration with greater brilliance and solidity, so the West regains the world leadership it deserves not because it is Western but because it is Catholic. Western Christian civilization builds on a bimillennial past and the fact that it has Rome, the See of Peter, at its centre.

To resist means to invite Western leaders and peoples to study the deep reasons for their decline, as analysed in Revolution and Counter-Revolution, Prof. Plinio Corrêa de Oliveira’s masterpiece, and implement the remedies it suggests to extricate the West from this existential crisis.

To resist means that the West’s demise is not a foregone conclusion for as we are reminded by the late Brazilian Catholic leader in that same book: “When men resolve to cooperate with the grace of God, the marvels of history are worked: the conversion of the Roman Empire; the formation of the Middle Ages; the reconquest of Spain, starting from Covadonga; all the events that result from the great resurrections of soul of which peoples are also capable. These resurrections are invincible, because nothing can defeat a people that is virtuous and truly loves God.”

To resist means to respectfully publish our analysis and judgment in situations such as the encyclical Fratelli Tutti or Pope Francis’s endorsement of the legal recognition of homosexual unions—a death blow to what remains of Western Christian civilization.

To resist means to denounce with filial and respectful frankness the dangerous contradiction between the privileged treatment accorded by the Holy See to Red China (whose communist regime it does not condemn) and Pope Francis’s disdain for the great countries of Europe and the Americas, for he mercilessly attacks their sovereignties and economic system based on free enterprise and private property. Nevertheless, this system is broadly aligned with natural law, the Ten Commandments, and the popes’ bimillennial teaching, as found in the Supreme Magisterium of Holy Mother Church.

King Henry II performs penance at St. Thomas’ Becket’s tomb. Becket Window 1 (n. VII) in the north aisle of the Trinity Chapel, Canterbury Cathedral.

To resist means to proclaim with indomitable confidence that beyond the spiritual storms, material challenges, and every attack by their enemies, the West and Christian civilization will rise again, fulfilling Our Lady’s prophetic words in Fatima, “finally, my Immaculate Heart will triumph!”

 

October 30, 2020

 

 

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Regardez-la au Fond Des Yeux

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Regardez-la au fond des yeux, et laissez-la regarder dans les vôtres! *

Regardez bien ces yeux maternels. Ils vous connaissent ! Ils comprennent vos souffrances encore plus que vous-même. Ils sont pleins de compassion, d’amour et d’espoir. Ouvrez votre âme à ce regard. Il offre un remède pour tout défaut, apporte de l’aide pour chaque problème, de l’espoir pour chaque affliction.

Qui est cette mère? C’est Marie, la Mère de Dieu et la nôtre, si joliment représentée par cette miraculeuse statue de Notre Dame de Fatima.

Regardez-la droit dans les yeux. Et laissez-la vous regarder dans les vôtres ! Elle va toucher votre cœur. Et parler à votre âme !

À La Nouvelle-Orléans, cette statue a pleuré 14 fois! Pourquoi tant des larmes et aucun sourire ? Pourquoi le chagrin, et pas la joie?

Trouvez la réponse à ces questions saisissantes dans cet émouvant article du Prof. Plinio Corrêa de Oliveira.

Des larmes, avis miraculeux

Le 21 juillet 1972, le journal Folha de São Paulo a publié une photo de La Nouvelle-Orléans montrant une statue de Notre-Dame de Fatima qui versait des larmes. Le rapport a suscité un vif intérêt dans le public brésilien et je pense que de nombreux lecteurs aimeront avoir plus d’informations sur le sujet.

La meilleure source d’information sur la question se trouve dans un article intitulé « The Tears of Our Lady Wet My Finger » (Les larmes de Notre Dame ont mouillé mon doigt) par le Père Elmo Romagosa. Il a été publié le 20 juillet dans le Clarion Herald, un hebdomadaire de La Nouvelle-Orléans distribué dans onze « paroisses » ou comtés de la Louisiane.

Le contexte de cet événement est universellement connu. En 1917, Lucia, Jacinta et Francisco eurent des visions de Notre-Dame à Fatima. L’authenticité de ces visions a été confirmée par le miracle du soleil, confirmé par toute une foule en même temps que la Vierge parlait aux trois enfants.

En termes généraux, Notre-Dame a chargé les petits bergers de dire au monde qu’elle était profondément contrariée par l’impiété et la corruption des hommes. Elle a averti que si les hommes ne modifiaient pas leur comportement, un châtiment terrible viendrait qui anéantirait de nombreuses nations. La Russie répandrait ses erreurs dans le monde entier. Le Saint-Père aurait beaucoup à souffrir.

Le châtiment ne pourrait être évité que si les hommes se convertissaient, si la Russie et le monde étaient consacrés au Cœur Immaculé de Marie, et si les gens faisaient la communion réparatrice le premier samedi pendant cinq mois consécutifs.

* * *

Compte tenu de tout cela, la question qui vient naturellement à l’esprit est de savoir si les demandes de Notre-Dame ont été exaucées.

Pie XII a fait en 1942, une consécration du monde au Cœur Immaculé de Marie. Sœur Lucia a affirmé que l’acte avait oublié quelques-unes des caractéristiques indiquées par Notre-Dame. Je ne vais pas analyser ici ce sujet complexe. Je ne fais que mentionner, en passant, qu’on peut se demander si la première demande de Notre Dame -la consécration de la Russie- a été exaucée ou non.

En ce qui concerne la seconde demande de la Sainte Vierge -que les hommes changent leur comportement- elle a été négligée au point qu’il n’est pas besoin de plus de commentaires.

La Saint Vierge ayant établi que l’obéissance à ses demandes était une condition pour éviter les fléaux apocalyptiques qu’elle avait annoncés, c’est dans la logique des choses que la colère vengeresse et purifiante de Dieu tombe sur l’humanité avant que celle-ci ne se soit convertie et que le Royaume de Marie soit établi.

* * *

Des trois enfants de Fatima, seule Lucia a survécu au-delà de son enfance, rentrant au couvent des carmélites à Coimbra. Sous sa supervision, un artiste a sculpté deux statues qui reproduisent le plus près possible l’expression du visage de la Très Sainte Vierge tel qu’il était à Fatima. Ces deux statues, appelées « pèlerines », ont été montrées partout dans le monde par des prêtres et des laïcs. L’une se trouvait à La Nouvelle Orléans, où elle a versé des larmes.

Le Père Romagosa, auteur du dit rapport, a été informé des larmes de la statue par le Père Joseph Bréault, M. P., gardien de la statue. Cependant, il avait des réticences à admettre ce miracle et il a donc demandé au Père Bréault de l’appeler si elle pleurait à nouveau.

Le 17 juillet, le Père Bréault a noté de l’humidité dans les yeux de la statue de la Vierge Pèlerine et a immédiatement appelé le Père Romagosa, qui est venu près de la statue à 21:30 avec des photographes et des journalistes. En fait, ils ont tous remarqué l’humidité dans les yeux de la statue, qui fut aussitôt photographiée. Le Père Romagosa a ensuite porté son doigt sur la surface humide et a recueilli une goutte, qui a également été photographiée. Selon le Père Bréault, c’était le treizième larmoiement dont il avait été le témoin.

À 6:15 le matin suivant, Quand le Père Bréault a appelé le Père Romagosa, la statue pleurait depuis 4 heures. « Je voyais beaucoup de liquide dans les yeux de la statue, et une grosse goutte suspendue au bout de son nez » a dit le Père Romagosa.

Cette goutte, si gracieusement suspendue, apparait dans la célèbre photo publiée par la presse. Le Père Romagosa a ajouté avoir vu « une larme se former au fur et à mesure qu’elle se déplaçait lentement vers la paupière inférieure ».

Cependant, il a voulu dissiper tout doute. Comme il remarquait que la statue avait une couronne fixée sur la tête par une petite tige métallique, il pensa : « Serait-il possible que de l’eau ait été versée dans le trou où la couronne est fixée sur la statue, et coule ensuite dans les yeux ? »

Après que les larmes avaient cessé, le père Romagosa ôta donc la couronne de la tête de la statue : la tige de connexion métallique était entièrement sèche. Puis il inséra dans le trou où avait été la tige un fil enroulé d’un papier spécial de façon à absorber tout liquide qui aurait pu s’y trouver. Le papier resta tout à fait sec.

Toujours non satisfait, il versa de l’eau dans le trou. Les yeux restèrent pourtant absolument secs. Le Père Romagosa tourna alors la statue à l’envers. L’eau qu’il avait versée dans le trou s’écoula normalement. Il fut convaincu que l’eau ne pouvait pas du tout couler du trou vers les yeux de la statue. Car il n’y avait tout simplement pas d’autre trou.

Le Père Romagosa se mit à genoux. Finalement, il croyait.

* * *

La Vierge de Fatima pleure sur le monde contemporain comme Notre Seigneur avait pleuré sur Jérusalem. Ce sont des larmes de la plus tendre affection, des larmes de douleur profonde, en prévision du châtiment qui viendra.

Il viendra pour les hommes du XXIe siècle s’ils ne renoncent pas à l’impiété et à la corruption. S’ils ne se battent pas en particulier contre l’auto-démolition de l’Église, la fumée maudite de Satan qui, selon les paroles de Paul VI lui-même, est entrée dans l’enceinte sacrée.

Cher lecteur, il est encore temps, donc, d’arrêter la punition !

 

* Statue de la Vierge pèlerine internationale de Fatima, photographiée à La Nouvelle Orléans, Louisiane, en 1972, miraculeusement en train de pleurer de véritables larmes humaines.

 

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Fatima

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Alors que de nombreux dévots de Fatima connaissent les aspects les plus marquants du message de la Sainte Vierge et les divers événements entourant les apparitions, certains détails ou nuances sont encore négligés par beaucoup. Nous offrons ici plusieurs points d’étude et de réflexion dans l’espoir qu’ils aideront à mieux apprécier le sens du message de Fatima :

1. La septième apparition

Notre Dame est apparue six fois à Fatima, de mai 1917 à octobre 1917. Cependant, lors de la première apparition, Notre Dame a mentionné qu’elle reviendrait une septième fois à Cova da Iria, le site de l’apparition. Notre Dame a dit :

« Je suis venue vous demander de venir ici pendant six mois de suite, le 13, à cette même heure. Je vous dirai après qui Je suis et ce que Je veux. Puis Je reviendrai encore ici une septième fois ».

Bien que les spécialistes de Fatima diffèrent sur l’interprétation à donner à ce message, rien n’empêche un catholique fidèle d’espérer et d’être certain que cette promesse sera accomplie dans un avenir proche. C’est un événement glorieux et singulier qu’un catholique fidèle peut attendre avec impatience, en particulier dans ces temps confus et chaotiques. Sans doute, la septième apparition inaugurera-t-elle le temps de paix qu’a décrit saint Louis Grignion de Montfort comme le Règne de Marie, et que Notre-Dame a prophétisé comme étant le triomphe de son Cœur Immaculé.

2. Le Rosaire et le Purgatoire                           

A cette l’occasion, Notre Dame a révélé aux trois enfants que Francisco devait dire plusieurs Rosaires avant qu’il ne parvienne au Ciel, et qu’une certaine Amélia sera au Purgatoire jusqu’à la fin du monde.

Ici, Notre Dame réitère la pratique salutaire de prier le très saint Rosaire comme un moyen de sauver notre âme ; et elle l’offre comme une garantie pour le passage de Francisco au Ciel – sans aucun doute un précieux conseil de la Reine des Cieux et de la Terre.

Elle souligne également la réalité de l’existence du Purgatoire et cite l’exemple frappant d’une âme médiocre, déjà sauvée, qui devra néanmoins supporter les feux de la purification jusqu’à la fin du monde. Selon les recherches du Père Sebastião Martins dos Reis, Amelia est décédée dans le déshonneur en matière de chasteté. Aussi étonnant que ce fait rapporté au Père Thomas McGlynn, O.P., Sœur Lucia a rappelé lors de son entretien qu’encore plus malheureuses sont les âmes qui doivent subir les feux de l’enfer pour toujours à cause d’un seul péché mortel!

3. La différence entre les apparitions de l’Ange et celles de la Sainte Vierge

Il a une différence entre l’expérience physique, émotionnelle et psychologique des enfants avec l’Ange du Portugal et avec Notre Dame. Dans ses mémoires, Sœur Lucia a écrit:

« Je ne sais pas pourquoi, mais le fait est que les apparitions de Notre Dame ont eu un effet très différent sur nous. Il y avait la même joie intime, la même paix et le bonheur. Mais au lieu de la fatigue physique, nous avons senti une certaine vivacité expansive, un sentiment de joie au lieu de cette anéantissement dans la Présence Divine, un certain enthousiasme communicatif au lieu de cette difficulté à parler … »

Il y a un contraste éclatant entre l’Ange et Notre Dame dû à leur nature différente. L’Ange est un esprit pur tandis que Notre Dame possède chair et l’esprit, corps et âme. La nature supérieure de l’Ange a consommé beaucoup d’énergie des enfants, les ayant laissés dans un état d’anéantissement.

Puisque les enfants sont de la même nature que Notre Dame, on peut supposer que cela pourrait expliquer pourquoi ils se sentaient plus à l’aise avec elle. La nature humaine qu’ils partageaient avec Notre Dame était en consonance agréable et vivante avec elle. On pouvait sentir l’assurance et la confiance de Lucia lorsqu’elle observait que, en effet, Notre Dame était dans le Ciel en corps et en âme – un dogme de la Foi.

4. L’importance de la prière, de la pénitence, des sacrifices et de la mortification pour la conversion des pécheurs

Bien qu’il soit vrai que la phrase ci-dessus est le thème constant et récurrent du message de Notre Dame à Fatima, il incombe aux catholiques de comprendre comment et pourquoi il en est ainsi ; et surtout pour les esprits modernes où la notion de mortification et de pénitence est atténuée ou simplement regardée comme archaïque ou médiévale.

La gravité de la crise morale dans le monde actuel nécessite des prières, des pénitences et des sacrifices constants, ce qui a incité les trois enfants, en particulier les petits Francisco et Jacinta, à les pratiquer à un degré extrême et héroïque. Au plus fort de leur innocence, les deux jeunes enfants en ont compris la nécessité et se sont offerts admirablement comme des victimes expiatoires. Mais l’appel de Notre Dame aux enfants pour la prière et la pénitence s’adresse également au reste de l’humanité.

Selon le père Frederick William Faber, D.D., dans son livre Croître en sainteté, nous, pauvres mortels, avons beaucoup à gagner par la pratique de la mortification parce qu’elle domestique le corps et nous permet, avec la grâce, de contrôler les passions désordonnées et notre volonté. Cela augmente la portée de notre vision spirituelle et rend notre conscience plus sensible pour discerner les subtilités qui séparent les péchés véniels et mortels, mais aussi ce qui est défectueux de ce qui est imparfait.

Dans le monde de Dieu, la souffrance devient facilement une puissance pour le bien. Car, n’est-il pas vrai que Notre-Seigneur a racheté l’humanité par son sacrifice sanglant et ses souffrances immenses au Calvaire?

Une vie de mortification nous incite à persévérer dans la prière, nous donne la force pour résister aux tentations, et libère notre cœur des vanités et des attachements mondains.

5. Les persécutions subies par les enfants en provenance de leur famille, de leurs amis, des personnes et des médias, en raison des apparitions

Lucia, en particulier, a été très affligée par l’incrédulité de sa mère et de ses parents, ainsi que par leur manque d`affection à son égard. Ses souffrances étaient beaucoup plus intenses à cause de son jeune âge.

Francisco et Jacinta s’en sont mieux sortis car leurs parents n’ont jamais eu d’attitude hostile à l’égard des apparitions. Pourtant, ils n’ont pas été épargnés par les plaisanteries et bavardages des voisins ni par les rires et ricanements des passants sur la route.

Les médias sceptiques et laïques de leur époque n’étaient pas indulgents non plus, et les soumettaient au ridicule et au sarcasme. À l’échelle nationale, les journaux ont organisé une campagne acharnée de haine et de dénigrement pour discréditer les apparitions.

Néanmoins, malgré tous ces mauvais traitements et affrontements au vitriol, les enfants ont supportés cette hostilité avec une patience et une charité admirables, toujours conscients de la demande de la Sainte Vierge d’offrir des sacrifices pour les pauvres pécheurs. C’est un exemple édifiant qu’on devrait imiter lors des désagréments que nous rencontrons tous les jours. Cela doit nous rappeler la petite voie de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus.

6. Modifications à la dévotion des cinq premiers samedis du mois pour en faciliter la pratique

La demande originelle de Notre Dame était de pratiquer la confession et de recevoir la Communion cinq premiers samedis consécutifs, de dire cinq dizaines du Rosaire, et de méditer pendant 15 minutes sur les mystères du Rosaire en réparation au Cœur Immaculé de Marie pour les péchés commis par les hommes.

Cependant, au cours des visions privées et des apparitions suivantes, Sœur Lucia a présenté à Notre Seigneur les difficultés rencontrées par les dévots dans l’accomplissement de certaines de ces conditions. Avec une tendre condescendance et sollicitude, Notre Seigneur a daigné alléger les règles pour rendre cette dévotion plus facile à observer:

  1. On peut faire la confession dans un jour autre que le premier samedi tant que l’on reçoit Notre Seigneur dignement avec l’intention de faire réparation au Cœur Immaculé de Marie.
  2. Si on oublie de faire l’intention, on peut la faire à la prochaine confession, en profitant de la première occasion pour aller se confesser.
  3. Sœur Lucia a également précisé qu’il n’est pas nécessaire de méditer sur TOUS les mystères du Rosaire à chaque premier samedi. Un ou plusieurs mystères sont suffisants

 Avec une si grande latitude accordée par Notre Seigneur Lui-même, les fidèles n’ont aucune raison d’hésiter ou de retarder cette pratique pieuse dans l’esprit de réparation que demande avec urgence le Cœur Immaculé de Marie.

7. Raisons pour pratiquer la dévotion les cinq premiers samedis

Cela pourra sembler académique pour certains, mais il est bon de récapituler ici ces raisons parce qu’elles peuvent être oubliées. Les dévotions ont des intentions qui leur sont attachées, et le fait de les connaître ajoute du mérite et du poids à leur pratique.

Les cinq premiers samedis correspondent aux cinq formes d’offenses et de blasphèmes commis contre le Cœur Immaculé de Marie :

  1. Blasphèmes contre l’Immaculée Conception
  2. Blasphèmes contre sa virginité
  3. Blasphèmes contre sa maternité divine et le refus de l’accepter comme Mère de tous les hommes
  4. Introduction, dans le cœur des enfants, de l’indifférence, du mépris et même de la haine envers cette Mère Immaculée
  5. Insultes directes contre ses images sacrée

8. La négation d’un miracle majeur

Sœur Lucia a révélé plus tard dans sa vie que le miracle du soleil aurait pu être plus grand si les trois enfants n’avaient pas été enlevés par Arthur Oliveira Santos, le cruel et sournois maire de Vila Nova de Ourém.

Elle donna ce détail remarquable,  qu’elle n’avait pas mentionné dans son rapport de 1941, lors de son interrogatoire par le Père Manuel Marques Ferreira le 21 août 1917, deux jours après l’apparition.

Voilà l’exemple d’une transgression commise contre les vœux de Notre-Dame et qui est restée impunie. Bien que ce ne soit pas la faute des enfants, il est regrettable de constater que la foule qui se trouvait à Fatima dans l’après-midi du 13 octobre 1917 a été privée d’un miracle bien supérieur à cause de la tromperie et de la malice des autorités civiles.

9. Lumière inconnue ou Aurore Boréale ?

Sœur Lucia a considéré la lumière extraordinaire qui a illuminé les cieux d’Europe dans la nuit du 25 au 26 janvier 1938 de 8h45 du soir à 1h15 du matin comme « le grand signe » – la lumière inconnue qu’avait prédite Notre Dame et qui signifiait que la guerre était proche.

Les astronomes et les sceptiques la décrivent comme une simple aurore boréale, bien que son caractère ait été remarquablement sans précédent.

Il est intéressant de noter que le livre The Secrets of Fatima explique :

« Cette aurore est apparue jusqu’en  Galice du sud, en Espagne, où sœur Lucia était alors cloîtrée ; et elle, la seule survivante des trois bergers de Fatima, l’a reconnue immédiatement comme étant le signe. Visible même par Pie XI à Rome, l’aurore sans précédent a été accompagnée d’un «crépitement», probablement attribuable aux rejets d’énergie atmosphérique. En effet, dans de nombreuses régions de l’Europe, la panique a éclatée, la population ayant conclu que le monde était en feu et que la fin était venue ».

Quant au New York Times du 26 janvier 1938, il signale :

« Londres, le 25 janvier 1938. Ce soir, une aurore boréale rarement vue en Europe du Sud ou de l’Ouest a répandu la peur dans certaines parties du Portugal et de basse Autriche, alors que des milliers de Britanniques ont couru dans les rues avec émerveillement. La lueur de couleur rouillée a conduit beaucoup à penser que la moitié de la ville était en feu. Le service des pompiers de Windsor a été appelé parce qu’on pensait que le château était en feu. La lumière ont été vue clairement en Italie, en Espagne, et même à Gibraltar. La lueur qui baignait les cimes des montagnes autrichiennes et suisses créait une vue magnifique, mais les pompiers se sont rendu compte qu’ils chassaient des feux inexistants. Les villageois portugais ont fui avec effroi leurs maisons, craignant la fin du monde ».

10. Les derniers mots de Jacinta

De nature tempérée et forgée par une pénitence et un sacrifice extraordinaires, Jacinta s’est révélée, dès l’âge de 10 ans, précoce et prophétique dans sa vision des choses. Elle avait eu beaucoup d’apparitions privées et d’innombrables révélations.

 

Si grandes étaient son illumination surnaturelle et sa sagesse que Mère Godinho, la directrice de l’orphelinat de Lisbonne où Jacinta séjourna avant sa mort à l’hôpital, ne pouvait que demander avec émerveillement: «Qui t’a enseigné toutes ces choses?» Les déclarations suivantes de Jacinta témoignent de sa profondeur d’âme face à la décadence morale du monde:

  • Les péchés qui envoient la plupart des âmes en enfer sont les péchés de la chair.
  • Être pur de corps, c’est garder la chasteté. Être pur dans l’âme, c’est ne pas commettre de péchés, ne pas regarder ce que l’on ne doit pas voir, ne pas voler, ne jamais mentir, et toujours dire la vérité pour difficile qu’elle puisse être.
  • Des modes qui vont gravement offenser notre Seigneur vont se développer. Les gens qui servent Dieu ne devraient pas suivre les modes. L’Église n’a pas de mode. Notre Seigneur est toujours le même.
  • Les médecins n’ont pas la lumière pour guérir les malades parce qu’ils n’ont pas l’amour de Dieu.
  • Les prêtres ne devraient s’occuper que des affaires de l’Église. Les prêtres devraient être purs, très purs. La désobéissance des prêtres et des religieux à leurs supérieurs et au Saint-Père offense grandement notre Seigneur.
  • Pour être une femme religieuse, il faut être d’âme et de corps très purs.
  • De nombreux mariages ne sont pas bons. Ils ne plaisent pas à notre Seigneur, et ils ne sont pas de Dieu.
  • La confession est un sacrement de miséricorde. Par conséquent, il faut aller au confessionnal avec confiance et joie.
  • Ma marraine, priez beaucoup pour ceux qui gouvernent ! Malheur à ceux qui persécutent la religion de Notre-Seigneur. Si le gouvernement laissait l’Église en paix et laissait la sainte Foi en liberté, il serait béni par Dieu.
  • Les guerres ne sont que des punitions pour les péchés du monde.
  • Notre Dame ne peut plus retenir le bras de son Fils bien-aimé. Il faut faire pénitence. Si les gens changent leur comportement, notre Seigneur épargnera encore le monde ; mais s’ils ne le font pas, le châtiment viendra.

 

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